Blog en entreprise : une nouvelle façon de communiquer

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Blog-en-entreprise

Le concept de blog est apparu aux Etats-Unis au milieu des années 90. Il a traversé l’Atlantique et c’est en 1996 que les premiers blogs français sont nés.
Le terme de  » blog  » est une contraction de  » weblog « , c’est-à-dire  » carnet de bord web « . Aujourd’hui intégré au vocabulaire courant, il a même fait son apparition dans les dictionnaires.

Sorte de journal personnel public, le blog s’est popularisé et véhicule de l’information sous toutes ses formes et sujets : blog BD, blog d’ado, blog en entreprise…. Chacun devient, à sa façon, journaliste.
Loin d’être seulement un journal intime, il est avant tout la forme la plus aboutie d’expression individuelle sur Internet : facile à créer, accessible à tous, interactif…

En entreprise aussi les blogs se sont multipliés : tableau de bord de l’entreprise, journal d’un salarié, outil de travail collaboratif… Quels aspects juridiques sont conséquents à la création d’un blog ? Quels en sont les enjeux économiques pour l’entreprise ?

I – Le blog, outil de communication

A – Un outil de communication interne

Le blog syndical : souvent créé à l’occasion de conflits sociaux, il est à la fois un outil de liaison et un moyen de pression :

  • outil de cohésion : une cible plus importante de salariés va prendre connaissance des informations syndicales. Ainsi, ceux qui n’osent ou ne veulent pas franchir les portes de la permanence syndicale peuvent se tenir informés de la vie syndicale de l’entreprise et y participer ;
  • outil de communication : il offre une vitrine  » publique  » au conflit (on sort là effectivement de l’intérêt purement interne du blog). Les médias et collectivités publiques peuvent ainsi prendre connaissance directement des enjeux en cours dans le conflit social ;
  • outil de pression : il permet, par exemple, d’informer à tout instant les salariés de l’évolution d’un conflit mais également aux lecteurs du blog d’intervenir et de poster des commentaires sur des situations présentées. Chacun peut ainsi donner son point de vue, de façon anonyme ou non ;
  • outil de pression : il est un moyen de montrer à la direction de l’entreprise une cohésion certaine des salariés dans le conflit social.

Le blog  » outil de gestion des ressources humaines  » : il s’agit là, ni plus ni moins, d’un intranet facile à mettre à jour. Les salariés de l’entreprise peuvent également y faire part de leurs interrogations dans certains domaines. Ainsi peut-on y trouver des données relatives à la canicule, à la gestion des congés…
Ce type de blog peut, en fait, se décliner dans tous les domaines ayant trait à la communication interne de l’entreprise (ex : la direction des systèmes informatiques qui informe de la mise en place de nouvelles règles de sécurité).

Le blog  » outil de travail interactif  » : certaines entreprises ont institué des plates-formes de blog en interne afin de centraliser les synergies de leurs collaborateurs sur un même sujet.
Les avantages de ce système de travail semblent assez évidents. Prenons l’exemple d’une entreprise ayant des pôles d’activité dans différents sites et qui souhaite développer un projet par des collaborateurs se trouvant dans chaque pôle. Chacun va être sollicité pour mettre en ligne de nouvelles informations ou productions qui pourront être commentées instantanément.
Par ailleurs, certains outils du web 2.0 sont intégrés automatiquement au blog. Par exemple, les flux RSS permettent d’être tenu directement informé de la mise en ligne de nouveaux contenus.
La gestion et l’élaboration du projet sont ainsi rendus plus interactifs. Le blog présente, en outre, un avantage sur le courrier électronique : un message posté sur un blog trouvera directement son audience. Chaque collaborateur concerné sait qu’il doit prendre connaissance de l’information et ses remarques sont parallèlement portées à la connaissance de tous puisque présentent sur le blog. A l’inverse pour le courriel, si un collaborateur oublie de  » répondre à tous « , une partie de la discussion ne sera pas partagée mettant ainsi un frein au travail collaboratif.

B – Un outil de communication externe

Le blog  » journal intime du salarié  » :

  • Certaines entreprises, pour éviter de voir leur  » image de marque  » dégradée par ce que pourraient écrire des salariés dans des blogs personnels et indépendants, ont institué des plates-formes de gestion de blogs : elles mettent à disposition leur propre outil et élaborent une charte d’utilisation. Leurs salariés peuvent ainsi communiquer sur eux, sur l’entreprise, sur leur travail au sein de celle-ci tout en respectant une éthique et en étant tenus à une certaine respectabilité de leurs propos vis-à-vis de leur employeur ;
  • Dans d’autres cas, le blogueur peut décider de créer son blog sur des plates-formes indépendantes afin de lui conférer un aspect plus personnel. Parmi ses propos, on va aussi bien trouver des billets sur la vie de l’entreprise que des textes critiquant certains aspects de cette dernière, ou encore des chroniques relatives à sa vie personnelle. Si l’éditeur du blog ne modère pas ses propos à l’égard de sa hiérarchie, de ses collègues ou même de l’entreprise, il peut subir des sanctions qu’il ne soupçonnait pas nécessairement, tout imprégné qu’il peut être du principe de la liberté d’expression et protégé par son anonymat.
    Ainsi, en janvier 2006, en France, un proviseur a été révoqué dans un premier temps, puis finalement suspendu pendant 6 mois et muté dans un autre lycée pour avoir créer un blog dans lequel il critiquait le fonctionnement de l’Éducation Nationale et où il faisait un étalage jugé trop important de sa vie privée. Il avait mis en ligne son blog de façon anonyme mais les notes sur sa vie professionnelle mêlées à celles relatives à sa vie privée ont permis de l’identifier. Selon Paul Desneuf, directeur de l’encadrement à l’Éducation Nationale,  » ce n’est pas le fait de tenir un blog qui a été sanctionné, mais le contenu de ce blog « 

En tout état de cause, il convient de ne jamais oublier que le salarié reste soumis au secret professionnel.

Le blog du dirigeant d’entreprise :
A l’instar de leurs homologues nord-américains, des dirigeants d’entreprise se sont lancés dans la création de blog. L’un des plus connus, et précurseur du mouvement français, est celui édité par Michel-Edouard Leclerc, « De quoi je me M.E.L
Les chefs d’entreprise vont garder un ton professionnel dans ces blogs. Il n’est pas question d’y confier ses interrogations personnelles d’autant plus que ces blogs sont très rarement anonymes. Ils y exposeront aussi bien leur vision économique qu’intellectuelle de la société…, y raconteront la vie de leur entreprise ou encore y justifieront la prise de décisions.

à Le blog  » site Internet  » :
Comme il a déjà été écrit, un blog se crée rapidement et aisément. Sur des plates-formes spécialisées, il peut être conçu en 5 minutes. De plus, la mise à jour s’effectue facilement, après identification, depuis cette même plate-forme, peu importe l’endroit où se situe le contributeur au blog. Par ailleurs, son instauration est gratuite et ne nécessite aucune compétence informatique, là où celle d’un site Internet va engendrer, notamment, des frais d’hébergement et même de réalisation (sauf à avoir de réelles compétences techniques). A noter enfin que l’élaboration d’un site Internet ne se réalise ni en 5 minutes, ni même en une journée.
Ces avantages mis en évidence, des entreprises -essentiellement des PME- décident de concevoir un blog comme vitrine de leur activité, en lieu et place d’un site Internet. Le blog quitte alors le schéma  » collaboratif  » pour devenir un outil de présentation : de l’activité, de l’équipe, d’une clientèle, de produits… Le Blog peut être utilisé comme un outil pour faire connaître son entreprise sur internet à un maximum de personnes, le Blog peut servir à créer des échanges entre les entreprises de même secteur et peut même être très utile pour dépasser ses concurrents, dans le cadre d’une stratégie de référencement. Pour en savoir plus sur les stratégies SEO, nous vous proposons de visiter le site www.strategieseo.fr.

II – Les aspects juridiques du blog

A – Les aspects conséquents à la communication d’informations au public

Dans une brochure intitulée « Je blogue tranquille , le Forum des Droits sur Internet rappelle le statut juridique du blog :  » un outil de publication qui projette son auteur sur la place publique, avec toutes ses conséquences « . Il entre donc dans la catégorie des  » services de communication au public en ligne « , comme un site Internet. A ce titre, il est soumis aux mêmes règles juridiques que tout site Internet

Cela signifie que, si le blog est créé à titre personnel, le salarié ou le chef d’entreprise peuvent rester anonymes mais doivent fournir des mentions permettant d’identifier l’hébergeur (adresse, raison sociale…). Si le blog est fondé à titre professionnel, l’éditeur devra communiquer les informations susmentionnées mais également identifier sa société.
En outre, les traitements des données personnelles sont soumis aux dispositions relatives à leur protection. La déclaration à la CNIL n’est plus obligatoire mais l’éditeur du site doit tenir à jour un fichier qui recense toutes les données personnelles relevées et le traitement effectué pour chacune d’elles (adresse courriel notamment). La personne qui édite un blog à titre personnel sera toutefois dispensée d’une telle procédure.
Enfin, les blogueurs ont pour obligation de respecter les dispositions relatives au droit de la presse. Ils doivent modérer leurs propos afin de ne pas tomber sous le coup des infractions de presse : diffamation, injure, provocation aux crimes… Par ailleurs, l’éditeur du blog doit indiquer que toute personne nommément visée peut exercer son droit de réponse. Pour ce faire, elle dispose d’un délai de trois mois à compter de la publication du message pour se faire connaître ; la réponse devra être publiée dans les trois jours.

B – Les dispositions relatives à la propriété intellectuelle

Comme pour tout site Internet, le blogueur est soumis au respect des dispositions du Code de la propriété intellectuelle. Il doit donc tenir compte des droits de la propriété littéraire et artistique et ne peut, sauf autorisation préalable, reproduire ou représenter l’œuvre d’un tiers ou un objet protégé par un droit voisin. En revanche, il bénéficie de ces mêmes règles et toutes ses créations originales sont protégées
Quelques exceptions existent toutefois comme le droit de courte citation, l’analyse, la caricature et la diffusion de discours politiques ou de ceux prononcés lors de cérémonies officielles.
Par ailleurs, en matière de droit voisin et suite au vote de la loi DADVSI le blogueur ne peut faire de publicité pour un logiciel de téléchargement illégal de film, de musique ou de logiciel.

Attention !
Un arrêt de la Cour d’Appel d’Aix en Provence du 10 mars 2004 a fait valoir que la présence, sur un site, de liens renvoyant vers un autre site proposant, lui, des liens vers des sites de téléchargement illégaux doit s’analyser en une complicité de contrefaçon par fourniture de moyens.

C – Responsabilité de l’entreprise ou du blogueur ?

Dans le cas du salarié-blogueur, une frontière doit vite être posée : c’est celle de la liberté d’expression. Même anonyme, le salarié n’a pas le droit de tout dire. Il reste tenu au secret professionnel. Il ne doit pas non plus tenir de propos pouvant porter atteinte à son entreprise

Nous avons évoqué précédemment l’affaire du proviseur-blogueur. Selon certains calculs, aux Etats-Unis, rien qu’en 2004, 60 salariés auraient été licenciés pour avoir tenu des blogs dans lesquels des références (anonymes ou non) à leur entreprise avaient été faites

En France, une affaire toute récente défraie les médias. Une salariée d’un cabinet de comptabilité anglais ayant une antenne à Paris vient d’être licenciée. Elle a tenu son blog pendant deux ans, de façon anonyme, sans que ses employeurs n’en sachent rien. Suite à une interview dans un quotidien, ils ont pris connaissance de cette publication. Son blog était une sorte de  » journal de Bridget Jones  » dans lequel elle décrivait aussi bien sa vie quotidienne que des aventures arrivées sur son lieu de travail.
L’employeur fonde le licenciement sur la présence de propos dénigrants qui «  ont eu pour effet de nuire à la crédibilité  » de l’entreprise. Il souligne aussi que la salariée a alimenté le blog pendant ses heures de travail, contrevenant alors aux dispositions stipulées dans son contrat de travail.
Il appartient maintenant au conseil des Prud’hommes de se prononcer

L’anonymat ne perdure donc pas toujours. En conséquence, le salarié-blogueur a tout intérêt à modérer les propos qu’il tient à l’égard de son entreprise.

Dans le cas d’un site web personnel, un arrêt mentionne la responsabilité de l’employeur lorsque ledit site a été alimenté par un salarié depuis son lieu de travail. Selon les juges, l’employeur est tenu pour responsable des actes commis par un salarié au moyen d’outils de l’entreprise mis à sa disposition. En l’espèce, le salarié avait créé un site Internet qu’il mettait à jour depuis son lieu de travail et dans lequel il tenait des propos diffamatoires à l’encontre d’une autre société. Une note interne autorisait une utilisation personnelle d’Internet mais en dehors des heures de travail.
La frontière entre site Internet et blog étant quasiment inexistante, on peut légitimement penser que cette prise de position s’appliquera aux blogs.

L’employeur se retrouve alors dans une situation délicate. D’un côté il est responsable des publications Internet personnelles de ses salariés lorsqu’elles sont effectuées sur le lieu de travail, et de l’autre, la jurisprudence a reconnu à ces derniers le droit de faire un usage privé des moyens de communication de l’entreprise.

Outre le contenu édité par le salarié-blogueur, il y a celui apparaissant dans les commentaires et déposé anonymement ou non. Dans tous les cas, l’hébergeur du blog stocke les adresses IP des personnes ayant posté des commentaires, leur identité pouvant donc être retrouvée en cas de procédure judiciaire.
Sur ce point précis, le système s’apparente au fonctionnement d’un forum de discussion. En conséquence, si le blogueur n’effectue pas de modération a priori, il devra retirer tout message provocateur ou injurieux au plus vite.

D – Respect de la vie privée

Nombreux sont les blogs illustrés par des photos, des images…. Outre les notions de propriété intellectuelle précédemment évoquées, c’est plus spécifiquement de droit à l’image dont il est ici question. Il est impossible de publier sur son blog des photos d’une personne sans l’autorisation expresse de celle-ci. Pour les enfants mineurs, il faudra l’accord des représentants légaux.

III – De l’opportunité d’un blog dans une entreprise

Le blog est un formidable outil de communication et, de fait, peut être une véritable force marketing pour une entreprise (plus d’informations sur ichannelmarketing.com. Il permet de rendre celle-ci plus dynamique et de lui donner vie en dehors de ses rapports annuels et plans sociaux.

L’ultra-réactivité qu’offre un blog permet à l’entreprise d’adapter sa communication à tout moment. Là où le site Internet va rester relativement statique, le blog permet la diffusion immédiate de nouvelles informations.

Il offre une image concrète, plus transparente et plus dynamique du quotidien de l’entreprise. Attention toutefois, cette liberté de communication nouvelle est à double tranchant. Mal géré, insuffisamment mis à jour, pas assez rigoureux dans son expression, un blog peut avoir plus d’effet pervers que positifs.

En terme de référencement, le blog présente encore de nombreux atouts : à chaque nouvel article publié, une nouvelle page web est créée comprenant le titre de l’article dans son URL De plus, un blog comprend des liens vers différents sites mais la réciproque est aussi vraie, améliorant d’autant plus sa visibilité sur les moteurs de recherche. Ainsi, une entreprise disposant d’un blog cumulé à un site web augmente ses chances d’arriver en tête des réponses à une requête sur un moteur de recherche.

Par ailleurs, le blog confère une image humaine à la société à l’aide de l’e-marketing. Elle n’est plus seulement une entité qui produit mais aussi une entreprise qui vit, le lecteur découvre que le salarié n’est pas une machine mais quelqu’un qui peut également analyser le fonctionnement de la société, décrire ce qui s’y passe. Le client apprend aussi que le chef d’entreprise n’est pas forcément le seul à prendre des décisions, que celles-ci ne sont pas forcément évidentes à mettre en œuvre… Par le blog, on a une vision moins autocratique de la société, plus démocratique, où tout à chacun peut s’exprimer.

Pour une entreprise, le blog peut être un outil de publicité, aussi bien pour ses produits et services que pour son image : les salariés peuvent faire, sciemment ou non, la promotion de son fonctionnement, une plus grande transparence de l’administration de l’entreprise pousse les clients à accorder leur confiance…

La possibilité de commenter les billets du blog est également fondamentale : « pour une entreprise, ne pas discuter, c’est perdre une opportunité » L’échange avec des consommateurs, des clients, des fournisseurs, permet d’adapter l’offre à la demande, de la faire évoluer plus rapidement.

Sortant du cadre même du blog en entreprise, des particuliers donnent leur avis dans leurs propres blogs. Or, avant de faire l’acquisition d’un bien ou d’investir dans une société, le potentiel client aime bien effectuer une veille sur le produit, recueillir les opinions de personnes l’ayant déjà utilisé. C’est une vitrine supplémentaire pour l’entreprise.

Le développement des blogs peut également avoir des effets pervers :

  • la multiplication des avis, parfois favorables, plus souvent défavorables, peut ternir l’image d’une société. L’entreprise peut devenir la cible de blogs contestataires ou critiques ;
  • le développement du nombre de blogs de salariés peut court-circuiter la diffusion d’informations et, plus inquiétant, divulguer des données confidentielles. Le contrôle, indispensable donc, est quasiment impossible, notamment dans les grandes entreprises ;
  • le blog doit être mis à jour très souvent pour fidéliser son lectorat. Si ce n’est pas le cas, celui-ci va se lasser et, peut-être, se tourner vers une autre entreprise ;
  • le blog se doit d’être interactif. A cet effet, il est nécessaire que tout à chacun puisse poster des commentaires, à charge pour l’éditeur du blog de les modérer et surtout d’y répondre.

Anticipant le développement des blogs en entreprise, Olivier Chicheportiche, chef d’édition de silicon.fr, écrivait sur son blog en avril 2005 : « Si le blog s’avère une formidable opportunité pour le monde de l’entreprise, il exige une attention et une surveillance particulière. Des contraintes qui risquent de refroidir les patrons dans un premier temps. Mais ces derniers vont peut-être s’y mettre pour occuper le terrain. Une tendance similaire à celle des sites web classiques sur Internet : dans les années 90, peu de ces chefs d’entreprise croyaient au succès d’Internet…« L’histoire semble lui avoir donné raison.

L’avenir nous dira, en revanche, si les contraintes du blog (lourde gestion des mises à jour, modération des commentaires, rigidité de la forme…) n’en font pas un outil limité aussi bien dans sa partie éditoriale que dans ses évolution techniques.

Après le site Internet qui a révolutionné le monde de la communication, le blog s’est imposé à son tour. Et après le blog, quel nouvel outil fera son apparition ?

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