De nos jours, le nombre de travailleurs qui misent sur le vélo pour aller au travail est en constante progression. Cette tendance a été impulsée sous l’effet d’une conscientisation collective en rapport avec le domaine écologique. Bien entendu, il y a encore d’autres raisons à évoquer que ce soit au niveau physique, économique et psychologique. Les élus de grandes métropoles ont d’ailleurs incité ce mode de déplacement dit doux au cours des dernières années. De leur côté, les entreprises encouragent également la pratique pour les avantages que la solution apporterait à la fois aux salariés et aux employeurs.
Pratiquer le vélo pour être en bonne santé
Faire du vélo est bénéfique pour la santé, car l’exercice permet à un cycliste d’entretenir son corps en brûlant les excès de calories. Selon les estimations, il pourra dire adieu à 300 calories par heure de pratique. Le vélotaf réduit encore le risque de problèmes cardiaques. D’ailleurs, en combinant le cyclisme avec une alimentation équilibrée, le travailleur augmentera le volume de sa masse maigre au détriment de la masse graisseuse visible sous la paroi abdominale. Ces masses viscérales sont responsables de différentes pathologies comme le diabète ou encore l’hypertension artérielle. Elles montrent aussi un aspect inesthétique à cause des poignées d’amour.
Puisque le vélo sollicite l’ensemble du corps pendant le pédalage, le travailleur abaissera de ce fait le risque de TMS ou trouble musculo-squelettique. Par ailleurs, la fatigue liée à l’exercice physique crée un sentiment de fatigue une fois à la maison. Il est donc facile de dormir le soir après le boulot pour favoriser la régénération cellulaire.
Le vélo pour améliorer le bien-être
Mais au-delà des bienfaits physiques, le cyclisme procure du bien-être au travail. Le salarié arrivera ainsi à une heure précise au boulot puisqu’il pourra éviter les embouteillages durant le trajet. Il sera alors moins stressé en rejoignant son poste de travail.
En roulant à vélo, le salarié libère aussi une hormone appelée endorphine. Cette dernière est connue pour sa capacité à lutter contre le stress parce qu’il s’agit d’un neurotransmetteur du plaisir. La personne entrera ainsi dans un état de plénitude et d’euphorie.
Pour stimuler la production d’endorphine, l’exécution d’un exercice physique intensif est indispensable. Ici, on parle de sport d’endurance qui nécessite un rythme cardiovasculaire soutenu. Mais cela n’est pas suffisant, car vous devez également pratiquer l’activité pendant 30 minutes au minimum. Or, le salarié n’a pas toujours le temps de s’adonner à un sport dans une salle de gym. Le vélo alliera donc l’utile à l’agréable. En effet, le travailleur peut modifier son itinéraire et profiter de la vue.
L’autre information à savoir est que le stress résulte de trois hormones. Il s’agit successivement du cortisol, l’adrénaline et enfin la noradrénaline. Lorsque vous êtes stressés, le taux de ces substances surcroit dans le cerveau. Le salarié sera alors énervé dès lors que quelque chose ne marche pas comme il le souhaite au bureau. Il risquerait alors de crier sur les collaborateurs d’où l’explosion d’un conflit en interne.
Quand le niveau des trois hormones est anormal, on remarquera des effets sur le moral. Il est possible d’évoquer un sentiment de tristesse et d’insatisfaction. Ce burn-out s’explique par la sécrétion du cortisol.
Dans des cas critiques, le cortisol mettra du temps à se rééquilibrer dans l’organisme. Le travailleur rentrera alors dans un état de stress chronique qui conduira à l’absentéisme.
À titre informatif, en cas de stress chronique, il faut soigner la pathologie et prendre psychologiquement en charge le patient. De plus, le salarié doit se reposer durant un certain temps.
Le vélo améliore la capacité mémorielle et la productivité
Le cyclisme augmente le débit sanguin d’où une meilleure oxygénation du cerveau et l’amélioration de la santé cardiovasculaire. Ces deux ingrédients restent bénéfiques pour assurer les échanges gazeux à l’intérieur des cellules.
Grâce à une oxygénation optimale, la neurogenèse est stimulée. Cela signifie que de nouveaux neurones vont se former et remplir la zone de l’hippocampe. Ce phénomène aura pour effet d’augmenter l’aire du cerveau. Il y aura alors une forte activité cérébrale et une excitation de la mémoire. Concrètement, sachez que plus un cerveau est oxygéné et plus il augmente le volume de sa matière grise.
Le vélotaf hausse également le niveau de concentration et la capacité de réflexion du salarié au quotidien. Ces deux atouts font toujours partie des bienfaits de l’oxygénation. À cet égard, la pratique du vélo tend à optimiser la productivité du salarié tout en maximisant ses capacités à résoudre les difficultés au sein de l’entreprise.
Le cycliste aura encore le temps de visualiser sa journée en cours de route. Il pourra ainsi réfléchir sur les tâches à réaliser ou les modifications à réaliser sur son planning. Il est donc plus organisé au quotidien.
En outre, faire du vélo active les ondes alpha. Pour ceux qui l’ignorent, il s’agit de l’onde cérébrale emmenant la relaxation légère et de l’éveil calme. À noter qu’il existe d’autres ondes cérébrales comme l’onde béta qui favorise le travail analytique.
D’après les théories scientifiques, les ondes alpha sont responsables de la synchronisation des deux hémisphères du cerveau (celle de la droite et de la gauche). Or, à la suite de cet ajustement, on décèlera une hausse des performances mentales et intellectuelles. Le travailleur devient alors créatif.
Pour atteindre cet équilibre, il faut compter sur l’intervention de stimulus extérieur. Il est possible de mentionner le son ou encore la lumière. Mais puisque le cycliste traverse la ville le matin, son corps captera alors la lumière du soleil.