Les différents styles comportementaux à adopter en entreprise

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Pour que l’organisme corporel fonctionne, toutes les cellules doivent remplir leur fonction correctement, n’est-ce pas ? On peut dire que dans le monde de l’entreprise, les « cellules » d’une société sont ses employés. Savoir les choisir et explorer les capacités individuelles de chacun est fondamental pour obtenir des résultats positifs. Chaque être humain est unique. Il est impossible de généraliser complètement un groupe, il n’y a que des similitudes comportementales qui indiquent des profils similaires. Dans cette optique, lorsqu’on traite de la gestion des personnes, il est essentiel d’identifier leur mode de travail individuel et leur profil d’appartenance afin de savoir comment exploiter leurs forces et leurs faiblesses, en fonction des besoins de l’entreprise. Il existe des méthodes qui peuvent aider dans cette tâche. La technique d’évaluation, par exemple, est capable de reconnaître les compétences et le potentiel, de sorte qu’elle facilite la prise de décision dans un processus de sélection ou améliore les activités des employés déjà engagés. Grâce aux résultats de cette procédure, l’entreprise aura une vision plus claire de chaque employé.

Quels sont les styles professionnels ?

D’après l’outil de connaissance de soi, les styles comportementaux des professionnels que l’on trouve dans une entreprise sont : le communicateur, le soutien, l’exécutant et l’analyste. Apprenez-en davantage sur eux et sur la façon de vous mettre en relation avec chacun d’entre eux.

1. Style communicatif

Des gens extravertis et détendus ont ce type de style. Les professionnels de ce style sont généralement très actifs, agiles et aiment beaucoup parler, ainsi que discuter de différents sujets. Ils sont capables de faire beaucoup de choses en même temps et sont toujours à la recherche de nouveaux objectifs. Comment y faire face ? Pour traiter avec un communicateur, il est important de maintenir une posture détendue et agile. Essayez d’écouter plus que de parler et de développer des idées avec lui, ne précipitez jamais la discussion. Il est attiré par les nouveautés, alors utilisez de nouveaux projets créatifs comme tactiques d’argumentation. A la question de savoir ce qu’est le style, le style désigne le comment qui peut être séparé du quoi. Comme les significations et les concepts que recouvrent la notion de style sont très répandus et variés, même en linguistique, on ne se réfère ici qu’à des études en sociolinguistique interactionnelle dont on s’est inspiré pour analyse. Des styles sont des applications variées de langue auxquelles les participants peuvent attribuer certaines significations d’importance sociale et communicative relatives à certains buts et situations d’emploi. Il est important de distinguer le style des variétés diaphasiques, diastratiques et diatopiques. Par rapport à ces catégories sociolinguistiques traditionnelles, les styles communicatifs sont plus flexibles puisqu’ils peuvent être changés de façon abrupte au cours d’une interaction selon les besoins et sont directement liés aux locuteurs. L’emploi du style dépend des objectifs communicatifs en fonction desquels l’activité langagière est formulée. Ainsi un style constitue une alternative choisie parmi d’autres par l’énonciateur. La notion de valeur stylistique postule donc l’existence de plusieurs moyens d’expression pour une même idée ; ce qu’on appelle des variantes stylistiques dont chacune constitue une manière particulière d’exprimer une même notion. Le style est l’aspect de l’énoncé qui résulte du choix des moyens d’expression déterminé par la nature et les intentions du sujet parlant ou écrivant. Le quoi persistant, le comment change alors selon l’énonciateur qui dépend dans son choix de ses capacités discursives et de ses objectifs. La valeur sémantique de l’expression, puisse demeurer inchangé lorsque le comment, c’est-à-dire les moyens d’expression, varie. Cette explication part d’un concept de langue « idéalisé », sinon normatif, qui ne prend pas en considération toute la diversité et les particularités qu’un énoncé subit dans son contexte situationnel. Par conséquent, au lieu de réduire le style à un choix de l’énonciateur, il convient de mettre plutôt l’accent sur le procès de communication et le rôle de l’auditeur ou du récepteur des énoncés. Ainsi le style communicatif devient un élément de recherche important de l’analyse des conversations. En décrivant les façons de parler dans un contexte situationnel donné, les moyens de constitution d’une réalité sociale peuvent être retracés. Voici une autre définition : Par style communicatif on comprend la façon de parler dans des contextes interactionnels naturels, par exemple l’ensemble interactif des procédés lexico-sémantiques, syntaxiques, morpho-phonétiques, prosodiques et d’autres moyens rhétoriques de réalisation du langage en interaction. Etant donné le principe selon lequel chaque procédé langagier peut être un élément stylistique potentiel, tous les nivaux de la langue doivent être pris en considération pour une analyse stylistique. Une description du style doit par conséquent examiner les paramètres suivants :

– les systèmes purement linguistiques tels que la phonologie, la prosodie, la morphologie, la syntaxe, la sémantique lexicale,

– la formulation des énoncés, ce qui inclut des routines langagières et l’expression des activités discursives,

– l’organisation des tours de parole et la séquentialisation des énoncés pour ce qui relève du fonctionnement même de la communication.

L’analyse stylistique est une analyse discursive complexe, allant des indices langagiers à la structure de la conversation en passant par les formulations des activités discursives. De plus, comme un style communicatif constitue un « paquet de procédés concomitants », il faut que les procédés individuels en question qui proviennent souvent de niveaux de description différents forment une entité porteuse de sens. Autrement dit, pour pouvoir parler du style communicatif, il est nécessaire que des éléments de texte différents puissent être interprétés comme une configuration significative. D’un point de vue méthodologique, elle observe d’abord les éléments distinctifs selon leur niveau de description pour les intégrer dans un deuxième temps dans une description générale.

2. Style de soutien

Les gens sont plus calmes, plus réceptifs, plus attentifs à la parole. Contrairement au communicateur, l’une des plus grandes qualités de ce style est d’être à l’écoute. Il est très patient, réfléchi et détaillé. En raison de son haut degré d’empathie, il a certaines difficultés à prendre des décisions plus abruptes, qui compromettent par exemple d’autres personnes. Il évite les conflits et est plus émotionnel. Comment y faire face ? Il est important d’exprimer de l’empathie lors de l’interaction avec un Supporter. Faites preuve de loyauté et d’ouverture à la discussion. Évitez d’élever la voix pour tenir une conversation et essayez de vous intéresser à ce qu’il est en tant que personne, et non pas seulement en tant qu’employé. Les techniques d’écoute active, basées sur la capacité à faire silence et à poser des questions d’approfondissement, permettent de déjouer de nombreux conflits et favorisent les échanges constructifs. Seriez-vous surpris d’apprendre que les managers sont davantage renvoyés pour leur manque de compétences interpersonnelles que pour leurs lacunes techniques? C’est pourtant le résultat d’un sondage mené auprès de dirigeants d’entreprises nord-américaines. Outre-Atlantique, les compétences interpersonnelles constituent l’un des premiers critères d’embauches des cadres supérieurs. Les recruteurs y estiment en effet que dans la mesure où le travail d’un manager consiste à faire exécuter des ordres, ses capacités en matière de leadership ou de communication conditionnent directement son efficacité. Quelles sont donc ces compétences interpersonnelles que tout manager se doit de posséder ? Au premier plan, il y a l’écoute. Celle-ci est considérée par les experts en management comme la plus importante de toutes les techniques de communication et le point de départ de tous les échanges efficaces. A cet égard et contrairement aux idées reçues, la véritable écoute n’est pas l’art de rester passif. Beaucoup considèrent l’écoute comme passive et la parole comme active. Même certains clichés, tels que: détendez-vous et écoutez, concourent à cette incompréhension de ce qu’est la véritable écoute. Ne faire qu’entendre ce que dit quelqu’un est assez passif, mais écouter de façon efficace, engagée, est un exercice vraiment actif, qui requiert une grande concentration. En effet, le cerveau est capable de supporter une vitesse d’élocution six fois supérieure à celle d’un orateur moyen, ce qui laisse amplement le temps de divaguer. Un auditeur actif est par conséquent celui qui sait se concentrer intensivement sur ce que dit l’orateur et ignorer toutes les pensées parasites qui risqueraient de le distraire. A quoi occupe-t-il les périodes d’inactivité de son cerveau ? A résumer et à assimiler ce qu’il vient d’entendre. Mais aussi à replacer chaque nouvel élément d’information dans le contexte de ceux qui précèdent. Outre une concentration intense, se mettre en mode «écoute active» requiert une bonne dose d’empathie. L’auditeur actif est ainsi celui qui entre dans l’esprit de son interlocuteur afin d’envisager son message à partir de son point de vue. Il s’efforce de sentir l’univers affectif, imaginaire et cognitif de celui qui parle pour comprendre de l’intérieur ses attitudes, ses comportements et son système de valeurs. L’auditeur actif s’abstient enfin de juger le contenu du message, ce qui n’est pas chose aisée. Il est normal d’être distrait par ce que dit l’orateur, et à plus forte raison lorsque les avis divergent. Lorsqu’on entend des choses que l’on désapprouve, on commence en général à formuler mentalement des arguments contraires. Ce faisant, on n’écoute pas le reste du message. Le défi pour l’auditeur actif consiste donc à absorber les paroles de l’orateur en réservant son jugement jusqu’au terme de l’intervention. Au vu de ce qui précède, il n’est guère étonnant que les individus qui mettent en œuvre des techniques d’écoute active ressortent aussi épuisés, si ce n’est plus, d’une réunion que celui qui a réalisé l’intervention. Autrement dit, l’énergie consacrée à écouter égale celle dépensée par l’intervenant pour parler. Pourtant, le jeu en vaut la chandelle. Les leaders qui réussissent sont en effet souvent ceux qui ont appris la valeur de l’écoute et qui cherchent donc à comprendre avant d’être compris. Paradoxalement, l’écoute de l’opinion d’un autre est souvent la meilleure méthode pour le gagner à un point de vue et l’amener à voir le monde tel qu’on le voit. Nul n’est plus persuasif qu’un auditeur attentif.» Il cite le cas de Dean Rusk, secrétaire d’Etat du président Johnson qui, après plusieurs années passées à négocier avec certains leaders politiques parmi les plus coriaces au monde. Ecouter est le moyen de persuader les autres avec vos oreilles. Tout revient à bien écouter. « Qu’a réellement à l’esprit mon client ? », « Pourquoi a-t-il dit non ? », « Quelle en est la véritable raison ? », « Qu’a-t-il en tête? A quoi pense-t-il ? », « Quelle est sa façon de voir les choses ? »

3. Style d’exécution

Des gens pratiques qui n’aiment pas perdre de temps. Ce style a une posture ferme et a souvent des difficultés à entendre les autres. Elle aime les résultats et est plus rationnelle. Contrairement au Supporter, il ne se préoccupe pas tant de l’impact que ses actions auront sur les autres personnes. Ils atteignent toujours leurs objectifs à temps. Ils préfèrent travailler seuls. Comment y faire face ? Un exécuteur est généralement impatient, alors soyez aussi objectif que possible. Traitez-le avec formalité et utilisez un ton de voix ferme. Essayez d’éviter d’établir une relation personnelle, demandez des détails sur votre vie, par exemple, parce que c’est plus pratique et plus axé sur vos tâches.

4. Style analytique

Des personnes discrètes et détaillées. Elles travaillent généralement seules et avec précision, il est important pour eux de maîtriser et de connaître parfaitement leur travail. Elles sont rationnelles lorsqu’elles prennent des décisions, aiment collecter des données et savent s’exprimer lorsque le sujet les intéresse et qu’il a un sens profond. Comment y faire face ? Laissez l’émotion de côté et entretenez une relation logique et formelle. Il est fondamental pour un analyste d’avoir un haut niveau de connaissance de son travail, donc lorsque vous argumentez, cherchez à être sûr de ce que vous dites et explorez tous les détails. N’insistez pas sur une décision, elles aiment penser qu’elle est calculée. L’obligation de discrétion professionnelle signifie que tout agent public, sans distinction, a l’interdiction de divulguer des faits, des informations ou des documents dont il a eu connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions s’agissant de son administration, son service. En ce sens, la discrétion professionnelle protège l’administration.

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