Les solutions pour réduire les coûts énergétiques

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L’Inflation résulte de divers facteurs. Pour le cas actuel de l’Europe, elle est la conséquence post-covid et de la crise énergétique qui a commencé à l’entame du second trimestre de l’année 2022. Ce problème énergétique porte des préjudices sur le prix de nombreux produits qui servent à une utilisation quotidienne comme le gaz ou le carburant. Et par un effet domino, cela pèse aussi sur les produits de première nécessité et des matières premières. Toutefois, pour le moment, il est difficile de s’adapter à cette tendance haussière d’où un ralentissement de la croissance.

Analyse de la situation actuelle

Actuellement, le prix du gaz s’envole tout comme l’électricité. L’information à savoir est que les deux types d’énergie dépendent l’une de l’autre. Cela s’explique par le fait qu’une partie importante de l’électricité en Europe est issue de la transformation des gaz naturels. Or, la Russie a réduit la quantité de gaz naturel qu’elle exporte vers l’Europe depuis la guerre en Ukraine. Cette situation engendre alors des hausses anormales des prix de l’électricité à la suite d’un alignement avec le prix du gaz.
Les consommateurs font ainsi face à une flambée de la facture mensuelle qu’ils soient des particuliers ou entreprises. Cependant, il n’y a pas seulement la montée du prix de l’énergie qui agace les ménages. En effet, l’impact de l’inflation sur les entreprises entraîne également une hausse excessive des coûts de la vie. On expliquera la tendance avec le prix des matières premières qui deviennent chers pour les producteurs. Dans ce contexte tendu, les entreprises révisent alors leurs prix de vente vers la hausse.
Pourtant, l’application de stratégie a créé des controverses puisque certains économistes n’hésitent pas à annoncer qu’il s’agit en fait d’une boucle prix-profits. Pour expliquer de manière simplifiée la stratégie, les entreprises ont conservé leurs marges bénéficiaires puisqu’elles ont transféré le coût surélevé de l’énergie aux consommateurs finaux via les prix de vente. Certains secteurs d’activité ne sont donc pas impactés financièrement par la crise.
Pour essayer de sauver les ménages aux faibles revenus de la crise énergétique, l’État a décidé d’instaurer un bouclier tarifaire. L’approche vise à préserver le pouvoir d’achat des Français jusqu’en 2023. Selon les informations financières liées à l’opération, l’administration a alloué une enveloppe de 45 milliards d’euros. Les fonds sont repartis en tant que chèque énergie et d’autres sommes permettront de revaloriser différents volets sociaux. À noter que la totalité de cette enveloppe budgétaire proviendra de l’administration publique, des entreprises et des ménages.

Les méthodes pour limiter la tendance haussière

Puisque le bouclier tarifaire est censé se limiter vers 2023, il faut déjà prévoir une hausse du coût de l’énergie. En effet, il est difficile de maintenir le bouclier tarifaire à cause des autres objectifs que l’état doit atteindre. Cela conduit donc à trouver des stratégies visant à baisser d’un côté les coûts d’approvisionnement énergétique. Et d’autre part, il est nécessaire de maintenir la neutralité carbone.
Pour diminuer le coût de la facture énergétique, il est utile de réduire la dépendance du gaz et de l’électricité auprès des ménages. Pour ce faire, il existe la décarbonation qui vise à abandonner progressivement les ressources fossiles au détriment des énergies renouvelables. Il est possible d’évoquer la biomasse, éolienne et même la géothermie.
À titre informatif, le total d’importation de gaz naturel Russe s’élevait à 40 % pour toute l’Europe au début de la guerre en Ukraine. Puis, la quantité a été réduite de façon drastique pour s’établir à 9 % à cause des Russes qui ont décidé de diminuer progressivement leur production. Mais cette baisse s’explique aussi par l’initiative des pays européens. En fait, ces derniers ont commencé à diversifier leurs sources d’approvisionnement. De plus, ils ont investi massivement sur des infrastructures de stockage.
Et pour ce qui concerne le pétrole, son prix est plus ou moins stabilisé par rapport au mois de mars 2022. Il n’est donc pas utile d’instaurer une politique d’envergure pour essayer de restreindre sa consommation.

Mettre à contribution les superprofits

Pour éviter les déficits budgétaires de l’administration publique, il serait judicieux de revoir à la baisse voire d’interrompre les prélèvements obligatoires. Ces éléments sont constitués d’impôts et cotisations que l’État perçoit sans contrepartie directe. Ils sont versés par les particuliers et les entreprises. Grâce à la solution, l’État pourrait réduire son enveloppe d’aide car les montants des prélèvements obligatoires seront réutilisés par les contribuables.
De son côté, une augmentation des différents types d’impôts n’est pas une stratégie viable. En effet, le taux d’emprunt est déjà en hausse. Les investissements seront alors au ralenti. En revanche, il est tout à fait possible de remettre en place le taux d’impôt annoncé avant l’élection.
Pour rappel, une baisse du CVAE ou Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises a fait l’objet d’une réduction de l’ordre 50 % en 2021 d’après une réforme des impôts de production avant une suppression définitive en 2024. Toutefois, la mesure coûtera la modique somme de 8 milliards d’euros à l’État. Pour le moment, sa reprise à 100 % pourrait constituer une alternative à long terme pour renflouer la caisse de l’administration publique. D’un autre côté, son effacement aura comme avantage d’alléger les TPE et PME qui espèrent retirer jusqu’à 1/5 de leurs gains financiers.

Enfin, en ce qui concerne les solutions à court terme, il est envisagé de taxer les entreprises énergétiques qui utilisent le mix énergétique et les énergies vertes pour produire des ressources.

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